さる高齢の作家がブログで次の文を引用している、 |
「私はマダムの脇腹に沿って腕を滑らせた。すると不意に小さな小さな庭が見えた。背の低い、枝を横に広げた木々が生えていて、そこから毛に覆われた巨大な葉が垂れ下がっている。至るところに蟻や百足や蛾が這い回っている。もっと恐ろしい獣もいる。」 |
だれの引用だとは書いていないが、たぶんサルトルだろうと思ってテキトウに仏語に直して検索するとやはりそうだった。 |
J’ai laissé aller mon bras le long du flanc de la patronne et j’ai vu soudain un petit jardin avec des arbres bas et larges d’où pendaient d’immenses feuilles couvertes de poils. Des fourmis couraient partout, des mille-pattes et des teignes. Il y avait des bêtes encore plus horribles: (サルトル『嘔吐』) |
ひどく懐かしいね、たぶん新訳だろう、古い訳が書庫のどこかにある筈だが敢えて探してみることは今はしない(もう30年以上前に何度か読んだ書でそれ以来開いていない)。 メドゥーサだろうな、あの小さい庭は。当時は気付いていなかったが。 |
真の女は常にメデューサである[une vraie femme, c'est toujours Médée. ](J.-A. Miller, De la nature des semblants, 20 novembre 1991) |
『夢解釈』の冒頭を飾るフロイト自身のイルマの注射の夢、おどろおどろしい不安をもたらすイマージュの亡霊、私はあれを《メドゥーサの首 》と呼ぶ[rêve de l'injection d'Irma, la révélation de l'image terrifiante, angoissante, de ce que j'ai appelé « la tête de MÉDUSE »]。あるいは、名づけようもない深淵の顕現[la révélation abyssale de ce quelque chose d'à proprement parler innommable]と。あの喉の背後には、錯綜した場なき形態、まさに原初の対象そのものがある[l'objet primitif par excellence,]…すべての生が出現する女陰の奈落 [- l'abîme de l'organe féminin, d'où sort toute vie]、すべてを呑み込む湾門であり裂孔[- aussi bien le gouffre et la béance de la bouche, où tout est englouti, ]、すべてが終焉する死のイマージュ [- aussi bien l'image de la mort, où tout vient se terminer,]…(Lacan, S2, 16 Mars 1955) |
ナボコフは『ロリータ』で《レミ・ベローの“緋色の筋のまわりにひろがる繊細な苔におおわれた丘”》としてるけどさ、真の女のヤチはそんなもんじゃけっしてないよ。